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Ce matin au réveil, le soleil était comme pris au piège entre une brume épaisse en bas, et un ciel lourd au dessus. Il eut du mal à percer et se transforma, un temps très court, en une forme étrange, un peu surnaturelle. On peut y voir un citron, ou un OVNI si on s’appelle Igor ou Grichka.
J’ai repris le chemin de l’atelier.
Reprendre une toile pour une manifestation Lyonnaise qui aura lieu du 21 au 26 janvier à Eurexpo. Un grand machin gastronomique avec plein de monde… 2 000 exposants, 141 000 visiteurs, 13 pavillons internationaux, 10 000 chefs de 136 pays…
Ils avaient besoin qu’on “habille” et qu’on “décore” les murs de leur œnothèque avec quelques tableaux. Au départ il y avait mon père et moi, deux artistes-peintres et deux peintures très différentes. Je l’accompagnais, disons le franchement, pour l’arranger. Et voilà que j’apprends par l’organisatrice qu’il vient de se désister, sans m’en avoir parlé auparavant. Chouette père ! Dis, on peut échanger son papa contre un autre plus gentil, plus sympa, plus poli, qui respecte les gens et qui s’intéresse à sa famille ?
Soit. Je serai seul pour participer à cette manifestation et c’est finalement tant mieux. Je prends cela comme un signe, et je suis toujours à l’écoute du hasard qui fait si bien les choses…
Je précise que mes tableaux seront exposés durant ces 5 jours, mais que je ne serai pas présent sur les lieux.

Site du Sirha, le rendez-vous mondial de la restauration et de l’hôtellerie : ICI

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Reprendre cette toile qui s’appelle “Le dormeur du Val” ou “Porte Bonheur” et que le Wizzz de Télérama avait mise en lumière sur son site.
Alléger le ciel trop lourd, changer le pantalon couleur “kraft” contre un blanc, reprendre la teinte de la peau, affiner les plis de la chemise, travailler l’herbe, y rajouter des pâquerettes, transformer un peu les choses pour qu’il s’éclaire.

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