Biographie

 

En 1995, Christophe découvre l’Inde. Ce voyage bouleverse l’homme, l’artiste, et son travail. Il puise alors sans retenue dans ce qui éveille en lui un désir de pureté et une soif de lumière. Il utilise ce qu’il trouve. Il détourne le bois, le carton, le kraft et découpe, taille, colle, peint, déconstruit et reconstruit. Ses collages introduisent dans l’œuvre un fil conducteur entre peinture et syntaxe. Il se pose en voyeur et regardant le monde avec ses yeux d’éternel enfant, se met à jouer du dépouillement pour accéder à l’essentiel.

Aujourd’hui, il joue une nouvelle musicalité et nous fait entrer dans un univers plus fantasque, plein d’humour et de couleurs. Il s’invente de nouveaux thèmes où le Sud est à l’honneur avec ses rouges de sang, ses bleus de ciel et cette mosaïque d’écriture qui n’en finit pas de nous raconter des histories d’amour.

Entre peinture naïve et catalogue de cirque, ses œuvres, acrylique et collages, enchantent littéralement les murs qu’elles honorent, apportant un courant de fraîcheur bienfaisante.

Christophe dévoile son travail de manière régulière dans divers galeries ou expositions personnelles. 

Il est des êtres qui savent établir des passerelles entre le monde enchanté de l’enfance et le monde désenchanté de l’âge adulte, pour nous faire rêver. Christophe Renoux est de ceux-là. Peintre, dessinateur, affichiste et illustrateur, il manie la poésie en couleur comme d’autres manient les sonnets, cultivant son jardin où colombes et funambules, fées et ondines bavardent avec les chats et les grenouilles.

Né en 1964 à Saint-Etienne d’un père aquarelliste et d’une mère professeur de dessin, c’est tout naturellement qu’il se lance dès son plus jeune âge dans la peinture et le dessin. Investi pleinement dans cette passion, il s’inscrit aux Arts Appliqués de Lyon puis s’expose pour la première fois en 1986.

Ses premières œuvres, mélange d’aquarelle et d’encre, d’un style académique, flirtent avec l’hyperréalisme. La plume étonnée reste muette devant ses splendides créatures, plus vraies que leur modèle, plus féminines que la femme… images glacées de stars torrides dont le jeune homme en quête d’identité va épurer progressivement les traits et les lignes pour aboutir à un style proche de celui des affiches de cinéma.

Suivra un travail autour de l’étude anatomique et de la peinture classique, inspiré par les grands maîtres italiens et la passion de l’élégance de Michel-Ange. Réalisé sur divers supports de récupération, vieilles portes de granges, planches, valises, volets, c’est ainsi que subtilement il se situe entre classicisme et modernité. Il décroche successivement de nombreux prix pour divers salons de peinture.