L’exposition “Vagabondage” fermera ses portes dimanche soir, le dernier jour.
En attendant, c’est l’atelier qui est déserté. Fini la pagaille et l’effervescence du lieu. Pas de projet, pas d’inspiration, rien ne sort de mes mains… Je suis vide ! Sans doute trop donné ces dernières semaines. Me ressourcer, faire une pause…
J’ai rangé ma table de travail, mes pinceaux, mes peintures, et le chevalet est orphelin, attendant de nouvelles inspirations…
Pauvre petit chevalet, orphelin de toi … qui devra attendre que ta nouvelle inspiration daigne l’honorer de ton pinceau … le caresser de ton chiffon et l’embellir de ton talent … Cruel que tu es, aimant te faire désirer à l’émotion qui passe.
Que n’as tu un peu de coeur (d’arti-chaud, très chaud même) pour un pauvre petit chevalet en mal de toi !
La plume compatissante
Françoise