Il fait un temps glacial. L’atelier est en effervescence. Sans dessus dessous. Travailler tard, parfois au cœur de la nuit.
J’ai lu hier soir dans “L’homme-joie” de Christian Bobin une phrase qui m’a ému et qui résonne encore dans ma tête : “J’essaie de vous dire une chose si petite que je crains de la blesser en la disant” .
Si ma peinture pouvait être aussi délicate que ces quelques mots…

5 Commentaires

  1. bernard

    cette chose si petite que tu fais partager, nous donne le frisson par ton talent
    merci Christophe

  2. sabine

    “J’écris avec une balance minuscule comme celles qu’utilisent les bijoutiers. Sur un plateau je dépose l’ombre et sur l’autres la lumière. Un gramme de lumière fait contrepoids à plusieurs kilos d’ombre”.
    Christian Bobin . “Ressusciter”

  3. domnik

    Ce qui me rassure Christophe, c’est que le bordel organisé, on le trouve aussi chez toi. Mais en plus joli ! 😀

  4. Christophe Renoux

    Merci pour ces mots délicats et flatteurs.

  5. Christophe Renoux

    C’est beau Bobin. La lumière et l’ombre… Il y a en réponse à cela une phrase magnifique dans “L’homme joie” : ” Il faut que le noir s’accentue pour que la première étoile apparaisse “. On pourrait faire un dialogue avec les phrases de ce même auteur, tout en sensibilité et délicatesse.

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