Au cours de mes promenades, où que je sois, je ramasse toujours des branches, des petits bois aux formes particulières, des capsules ou des canettes rouillées, et aussi des cailloux.
Cailloux peu ordinaires, ou bien qui me parlent. Oui, le cailloux parle. Lorsque j’en repère un, différent des autres, il semble me crier “Emporte-moi!”.
Et c’est ainsi que tous ces cailloux crieurs se retrouvent à la maison. Ils viennent parfois d’Egypte, du Mexique ou d’Inde, n’ont aucune valeur apparente mais pour moi, ils sont précieux.
J’aime celui trouvé il y a 25 ans à Vérone, dans la cour de Juliette qu’un Roméo a peut-être jeté à son balcon ; la petite pierre blanche avec un trou au centre et roulée par la mer jusqu’à cette plage Grecque ; celui qui a une forme d’oiseau venu d’une montagne en Corse ; et puis le dernier, venu d’Abou Simbel, petit cailloux à la blancheur éclatante que les premiers rayons du soleil me révélèrent.
Certains ont servi de support à des artistes et j’aime à croire qu’ils s’entendent à merveille.
A moins qu’ils ne soient jaloux “Toi, tu as été décoré, et pas moi….”
Non, un cailloux ne parle pas.
Vraiment pas ?
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