Quelques jours au vert, salvateurs…
Le forez. 1000 mètres d’altitude. Un grand bol d’air pur au milieu d’une nature généreuse, immense et silencieuse où il est bon d’observer les moindres détails qu’elle nous offre.
Une mystérieuse flèche peinte sur un tronc d’arbre; une mer de troncs coupés; des initiales, peut-être amoureuses, gravées avec graffiti; une feuille d’automne prisonnière dans la glace depuis combien de temps; des restes de neige hivernale; le graphisme d’un tas de bois rangé entre deux arbres; sept meules de foin rondes et alignées, entourées d’un plastique noir; un bel arbre grandissant sous un ciel au dégradé bleu foncé, deux ânes à ses pieds; une porte de grange où la mousse a pris refuge; une terre brûlée qui dessine un rectangle noir; une porte installée trop haut dans un mur, et plein d’autres détails dont la poésie naturelle enchante les promeneurs qui s’aventurent sur ces chemins désertés.
Des sensations engrangées, de quoi repartir ressourcé et d’un bon pied pour de nouvelles créations…
merci de nous faire partager et profiter de ton bol d’air… on respire mieux après avoir regarder et lu….