Ethiopie, à des siècles de la modernité…
La grande vallée du Rift abrite une région volcanique, gigantesque palette de pigments ocre rouge, jaune, vert cuivré, kaolin blanc et gris de cendres.
Ces tribus dessinent sur leurs corps devenus toiles, du bout de leurs doigts, ou à l’aide d’un roseau, d’un bout de bois oublié, à gestes rapides et spontanés ce que tout artiste tente d’approcher. A savoir le geste, dans sa pureté, sans école, sans appris, sans codes. Liberté totale du mouvement. De vrais génies de la peinture ! Peinture sur soi.
Ils se parent ensuite de ce que la nature a bien voulu leur offrir. Branches d’arbres, fleurs, grappes de baies, herbes hautes, calebasses, coques, plumes de roseau et plumes d’oiseaux, tout devient parure et prétexte à ornementation.
Et leur sens du beau devient magnifique.
Ces tableaux vivants et éphémères ne servent qu’à se décorer, pour être beau et séduisant, un jeu et un plaisir permanent. Leurs œuvres s’en iront à la baignade de fin de journée dans les eaux du fleuve Omo…
On pense bien entendu à Mirò, Tapiès, Pollock, klee…
Je suis impressionné et bouleversé à la vue de ces graphismes étonnants, que je ne pourrais jamais inventer.
Le photographe Hans Silvester a travaillé durant six années avec ces peuples de l’Omo, pour nous offrir ces images extraordinaires.
ils sont vraiment beaux !!
Simplement sublimes.
Je suis fasciné…
comment ne pas trouver ces compositions belles?
car, pour etre allé dans cette région régulièrement, jamais ces etnies ne sont aussi sophistiqués dans leur art du maquillage et de la déco de leur corp.
Donnc attention à la supercherie.
c’est beau mais ce n’est pas reelle.
bye
Je souhaiterai savoir où se procurer ces images.
Merci d’avance
Caroline, vous trouverez un livre magnifique qui s’intitule “Les peuples de l’Omo”, aux Editions La Martinière.