Derniers jours d’exposition pour la rétrospective au Palazzo Strozzi de Florence du peintre Bronzino qui prendra fin ce 23 janvier.
Si vous n’êtes pas loin (je sais qu’on lit mon blog en Italie !) voilà une visite indispensable. La presse italienne n’a pas arrêté d’encenser cette superbe exposition d’un artiste peu connu du grand public et délaissé des historiens d’art. Un évènement avec plus de 70 tableaux venus des musées du monde entier, de Budapest, Vienne, Los Angeles…

Agnolo di Cosimo di Mariano ou Angelo di Cosimo, est né le 17 novembre 1503 à Florence et mort le 23 novembre 1572 dans cette même ville.
Il devra son surnom de “Bronzino” à son teint sombre ou à la couleur de ses cheveux.
Fils de boucher devenu l’artiste préféré des Médicis, ce peintre maniériste fut le fils adoptif et apprenti de Jacopo da Pontormo et aussi l’élève de Girolamo Genga.

On peut passer des heures à noyer son regard dans le détail extraordinaire des étoffes, les plis des tissus, observer le traitement de la peau infiniment réaliste, les lumières qui subliment les sujets, et les petits détails comme une scène qui se reflète dans un bijou ou une boucle d’oreille. Il faut entrer dans un tableau de Bronzino, au risque de s’y perdre et de ne pouvoir en sortir.
Un de mes premiers chocs artistiques fut la découverte du tableau “La déploration du Christ” dans l’excellent musée des Beaux-arts de Besançon. Très grand format. J’ai étudié durant des mois chacun des portraits qui compose le tableau, d’une richesse incroyable, avec croquis et peintures.
On retrouve de nombreux tableaux exposés en permanence dans la Galerie des Offices de Florence.

Si vous ne pouvez voir cette exposition italienne, vous pouvez retrouver Bronzino au musée du Louvre qui possède quelques belles œuvres et… à Besançon.
Voici un petit diaporama présentant quelques unes de ses œuvres.

Pour une visite virtuelle de l’exposition : ICI
Le site du Palazzo Strozzi : ICI