Me voilà de retour de Bretagne après quelques jours merveilleux passés dans cette belle région, si loin d’ici, comme un petit bout du monde.
Vendredi 11 mai. 17 heures 30. Le lancement de la Menhir Parade s’est déroulé exactement comme prévu, avec plein de monde autour, visiteurs, journalistes, télévision…
A mon arrivée sur l’esplanade de la plage de Trestraou, tous les menhirs étaient couverts par les tissus rayés de la maison Armor Lux. Lequel était le mien ?
“La vie en rose”, Christophe Renoux. C’est écrit sur la plaque. Le voici donc, les pieds dans l’herbe, situé dans un petit parc où se trouve le Palais des Congrès. Face à la mer.
Il y a du vent, du soleil, mais la chaleur n’est pas au rendez-vous sur ce bord de mer…
Après les discours des organisateurs et officiels, la présentation de chaque menhir commença. 2 minutes par œuvre. Lecture d’un texte de présentation du peintre et de son travail, de son mécène et de l’entreprise qu’il représente, tandis que l’homme à l’escabeau attend que toute l’attention soit concentrée sur la cape à soulever.
Une fois la cape Armor Lux ôtée, les photographes font crépiter leurs appareils, puis suivent applaudissements, commentaires, sourires…
La télévision souhaite nous interviewer, Laure et moi, à la fin du parcours.
On tourne autour de chaque pièce, on observe, on photographie, on s’attarde un peu avant de passer à la prochaine…
Sur l’esplanade, il reste encore 28 menhirs à découvrir… La foule se déplace avec entrain de l’un à l’autre, avec des commentaires enjoués…
Une fois tous les menhirs découverts, un cocktail sera servi dans la Palais des Congrès puis la télévision m’emmènera auprès de “La vie en rose” pour une interview. Je me retrouve finalement seul pour cet exercice périlleux que je m’efforce à faire le mieux possible.
Après le dernier verre et les salutations, je repars par les jardins du Palais.
Le soleil décline et colore le ciel de rose. “La vie en Rose” sous un ciel rose…
Je me détourne de ma sirène et son marin qui vont s’endormir sous les étoiles du ciel breton, les laissant à leur sort.
En traversant l’esplanade, je découvre les menhirs sous un nouveau “jour”, avec une lumière différente et changeante, donnant ainsi une unité à tous ces travaux si différents.
Le lendemain, je reviens sur les lieux. Il y a beaucoup de monde. Appareils photo en main. Je profite d’un moment sans personne pour prendre quelques clichés de mon menhir qui se dessine sous un ciel bleu uni où brille un soleil radieux. Oui, il peut faire beau en Bretagne !
Quelques jour plus tard, juste avant mon départ, je reviens de nouveau jusqu’à ce jardin, avec le sentiment d’abandonner ce menhir qui reste seul, face à la mer. Il vit dorénavant sa petite vie de menhir en Bretagne, et n’a plus besoin de moi.
Image © Christophe Renoux
Merci Christophe pour le partage, en effet il peut faire beau en Bretagne et ton Menhir est lumineux
Bonne journée
Dominique