Quelques jours à Paris me permirent de voir des merveilles, en particulier la superbe rétrospective de Niki de Saint-Phalle au Grand Palais.
Bref résumé…
La belle Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle est Franco-Américaine, aristocrate bien née, mannequin et l’esprit libre.
Niki est une autodidacte. Elle a commencé à peindre en hôpital psychiatrique à 22 ans, suite à un effondrement nerveux. Elle fut déclarée schizophrène, subit une dizaine d’électrochocs et, finalement, déjoua les pronostics médicaux. Elle sortit plus rapidement que prévu et devint artiste.
Cette rétrospective est un aveu : Niki de Saint Phalle possédait une énergie inoxydable et une magnifique vitalité de création qui irradient partout, des premiers tableaux réalisés à Majorque sous l’influence de Pollock aux innombrables “Mariées blanches” des années 60, faites d’assemblage d’objets, en passant par ses fameuses “Nanas” colorées, ses constructions gigantesques avec la femme allongée appelée “Hon”, et bien sûr le jardin des Tarots, qui sonne comme l’apothéose de son art et de ses rêves.
« J’ai eu la chance de rencontrer l’art parce que j’avais, sur le plan psychique, tout ce qu’il faut pour devenir une terroriste. Au lieu de cela, j’ai utilisé le fusil pour une bonne cause, celle de l’art. »
« J’imaginais la peinture se mettant à saigner. Blessée de la manière dont les gens peuvent être blessés. Pour moi la peinture devenait une personne avec des sentiments et des sensations. »
« Il faut essayer d’égayer la vie. C’est notre rôle, à nous les femmes.
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