Ce garçon fascine. Surnommé le Glenn Gould français par la presse étrangère, c’est un pianiste singulier et déroutant. Inventif devant le clavier, d’une spontanéité rarement égalée, il fait entendre ce qu’aucun autre avant lui n’avait su révéler.
Alexandre Tharaud aime le piano de façon… charnelle : il le caresse et l’embrasse avant chaque concert. Par peur de l’enivrement, il ne possède plus de piano chez lui et va répéter chez des amis musiciens pendant leur absence : “Je suis infidèle, je change de piano tous les jours. Je n’ai plus de piano chez moi depuis onze ans, ce qui est une manière d’attiser le désir de jouer : quand j’arrive sur le piano, je me jette sur lui avec gourmandise…”.
“Je suis pleinement heureux de jouer sur des instruments chaque fois différents, moyens, inégaux, avec des sonorités approximatives”.
Tharaud est un étrange pianiste, visionnaire dans ses interprétations, avant-gardiste dans son discours.
Il réussit sa vie et sa carrière parce que son envie de ne pas se laisser enfermer lui donne des ailes créatrices. Ô combien !
Voici Satie sous ses doigts…
Qui a dit que la légèreté des anges n’existe pas ?
Son site qui ne ressemble à aucun autre : ICI
Merci pour la découverte. Vraiment ravissant.
Génial !