Elle : “Je ne savais pas qu’il était drôle comme ça Vincent Delerm !
Lui : Mais moi non plus, il est génial !
Paroles échangées par un couple juste devant moi, hier pendant le concert de Vincent Delerm à Lyon.
Ils ne savaient pas que leurs cœurs allaient chavirer quelques instants après, à la lecture de la lettre qu’adressa Léonard Cohen à sa Marianne préférée, quelques jours après sa disparition. Parce que c’est ça un concert de Vincent Delerm, on passe du rire aux larmes à chaque instant, on est surpris par la scénographie et séduit par les histoires qu’il nous raconte entre deux chansons. Il nous chamboule le cœur et les sentiments. Et quand on sort de ces deux heures généreuses, on peut trouver ses livres. Parce que Vincent Delerm est aussi photographe, de talent, et qu’il accompagne ses clichés par de délicieux textes. Des textes qui ressemblent à ses chansons. Forcément.

vincent_delerm_photographies

Parallèlement à son nouvel album « À présent », Vincent Delerm est dans les librairies avec trois livres qui allient photographies et textes (Editions Actes Sud)
On y trouve des photos comme lui seul sait prendre, avec ses cadrages singuliers et l’œil aiguisé pour voir les petits détails du quotidien.
Le premier, L’été sans fin, titre emprunté à Etienne Daho, réunit un ensemble de photographies prises pendant les vacances. Plage, sable, espadrilles, parasol, océan, location… Chacune d’elles est accompagnée d’une légende, juste, drôle et touchante. Quelques mots bien choisis qui nous parle de moments qu’on a tous vécu un jour.
Le deuxième livre, C’est un lieu qui existe encore, retrace la jeunesse de son grand-père maternel à partir d’entretiens réalisés avant sa disparition. Depuis son enfance jusqu’à la naissance de sa fille, il lui rend un touchant hommage en photographiant les lieux où l’homme est passé, sur fond de Seconde Guerre mondiale.
Enfin, le dernier livre, Songwriting, évoque la route, les tournées, en plusieurs chapitres : Writing, Meeting, Recording, Travelling, Walking, Sleeping, Singing. Chambres d’hôtels, repas d’après concert, trains, salles de spectacle, textes de chanson, portraits de ses amis, Alain Souchon, Jeanne Cherhal, Albin de la Simone, Alain Chamfort… On entre là dans l’intimité d’une tournée.

“La photo, c’est la case manquante, ma façon d’exprimer ce que je ne peux pas décrire en chanson” dit-il.

Après ces deux précédentes publications, “23 janvier-18 juillet 2009” et “Probablement”, voici une belle trilogie pour se plonger dans les images et les mots d’un poète du quotidien.

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