Quelque part dans un village de la Loire où se trouvent les “Rencontres internationales d’art singulier” pour le week end. Le village s’appelle Marsac en Livradois et c’est dans le Puy de Dôme, non loin d’Ambert, le pays de la fourme.
Les artistes sont venus de loin. Très loin. De Paris, de Bretagne, d’Espagne ou de Pologne. On cherche un peu les lieux pour les trouver. Ils sont 40, on devrait les voir. Le village est désert. Il fait chaud. On dirait qu’il y a eu la guerre ici, il y a quelques jours ou quelques heures. Personne. Même pas un pauvre chat, un chien errant. Non, les rues sont vides. Peut-être pas les bonnes dates ? J’ai raté les dates c’est ça !
Les devantures des magasins d’une autre époque. Un numéro de téléphone à 6 chiffres sur le mur du “TAXI BAR TABAC”. Il devait sûrement y avoir du monde autrefois ici.

Une affichette collée sur la porte de ce qui devait être un café. Elle est là depuis combien de temps ? Elle semble incrustée dans le carreau avec l’aide de la colle d’une autre époque.
Le bottin ! Certainement pour appeler du téléphone noir à cadran à trous qui faisait un bruit mécanique tellement joli pour les oreilles. Un autre temps où le téléphone portable était encore inimaginable.
Il devait y avoir une odeur de civet là-dedans le samedi à midi.

Et soudain, il y eut 3 caravanes d’artistes dans la rue, puis une salle ouverte, puis deux, puis trois. Des œuvres exposées, des univers singuliers… Des amis artistes retrouvés.
Ils étaient bien là les 40 artistes promis. Il y eut du public plus tard dans la journée et le lendemain. Il y eut des rencontres, des échanges et finalement, ils ont été heureux de ces deux jours au milieu de rien.
Comme quoi, il faut se méfier des endroits qui semblent dormir car il peut toujours y avoir des surprises.

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