Ce matin, à 7 heures, il n’y avait plus de rose dans le ciel, mais une forte lumière derrière Oingt, découpant en ombre chinoise dentelée les maisons du village.
Hier soir, j’ai préparé la toile pour mon prochain tableau jusqu’à minuit, afin de pouvoir travailler le dessin ce matin.

Une belle journée s’annonce…
Un peu de musique et un peu de radio avec une excellente programmation cet été sur France Inter.
Mes préférences ? De 10 heures à 11 heures, je me délecte de “Je veux de la musique”, avec Sylvie Chapelle qui nous fait entendre des musiques de toutes les époques, de toutes les cultures avec comme point commun un mot. Un nouveau mot chaque jour, un nouveau thème pour toute l’émission : Les animaux, le mariage, le noir, la nuit, les onomatopées etc… Parsemé d’extraits de films ou d’interviews, c’est drôle, surprenant et réjouissant.
De 15 heures à 16 heures, le feuilleton sur Serge Gainsbourg, qui revisite l’œuvre du grand Serge, avec extraits d’interviews, de chansons, de témoignages. C’est passionnant, jamais ennuyeux, et quand l’émission se termine, cela donne immédiatement envie de mettre un CD dans sa platine pour l’entendre de nouveau !
Et enfin de 17 heures à 18 heures “Ça peut pas faire de mal”, avec les lectures de l’excellent comédien Guillaume Galienne. Il nous fait partager des écrits qu’on a déjà lus, d’autres que l’on n’aurait pas pensé à lire ou que l’on ne connait pas, et qui sont de petites merveilles. Un thème pour chaque émission : Philip Roth, la littérature enfantine (avec Cendrillon que l’on connait par cœur, il réussit à nous tenir en haleine jusqu’à la fin), Stefan Zweig, la méchanceté, le rire, Albert Camus, Belle du seigneur, Agatha Christie…
Pour exemple, hier c’était “l’écriture de soi”. Nous avons entendu La Confession d’un enfant du siècle d’Alfred de Musset, Journal de Franz Kafka, Fragments de Marilyn Monroe, Histoire de ma vie de Giacomo Casanova, Les Années d’Annie Ernaux, Si c’est un homme de Primo Levi, Je me souviens de Georges Pérec, Et pourtant je tourne de Claude Chabrol. Avec les voix de Michel Leiris, Annie Ernaux, Georges Pérec, Claude Chabrol.
Ce fut émouvant, fort et léger à la fois.
Une émission délicieuse et un peu de lecture, c’est vrai que “Ça ne peut pas faire de mal” !

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