Ces jours-ci, un ciel étrange et lourd surplombe le village d’Oingt de l’autre côté de la colline. Ces évolutions météorologiques sont souvent étonnantes à ces heures très matinales.

Hier, lors de l’ouverture de ma galerie, j’ai eu la visite d’une jeune femme mexicaine qui suit mon travail avec attention depuis quelques mois. La vision de mon dernier tableau sur Frida Kahlo visible sur ce blog lui a donné l’envie de le voir de plus près. C’est en discutant du “rebozo” (écharpe) qui l’entoure que j’apprends que la valeur du vêtement est en rapport avec la broderie aux extrémités de celui-ci. Plus elle est longue et précise et plus le “rebozo” se vend cher. Chose que j’ignorais et qui me fit comprendre que mon “rebozo” n’avait en somme aucune valeur puisque je n’avais imaginé que de simples franges, un peu trop courtes, après le tissus.
Ce matin, dès mon réveil, je sautais sur un fin pinceau pour rectifier cela et broder aux extrémités de mon “rebozo” quelques fils, mettant ainsi de la valeur à cet élégant vêtement. Frida le vaut bien !
Merci pour ces renseignements précieux !
Voici le détail, avant et après…

… et puis parce que j’ai beaucoup de chance, elle m’offrit ce tirage de Frida Kahlo, venu tout droit du Mexique.
Une délicate intention qui me touche beaucoup.
Encore merci !

Image © Christophe Renoux

 

2 Commentaires

  1. Nancy Foulon

    On dirait que Frida s’est fait plaisir avec un rebozo si beau, ou peut-être est-ce Diego qui le lui a offert? Qui sait…Bravo!!

  2. Christophe Renoux

    C’est cela qui est beau dans la peinture, chacun peut s’inventer sa propre histoire. Il y a sûrement Diego qui rôde quelque part !
    Merci beaucoup !

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