Devoir ou dossier à rendre, rapport à boucler, facture à payer, courrier à envoyer, téléphoner à telle ou telle administration, classer ses papiers et mettre de l’ordre dans ses tiroirs… et si vous décidiez de tout remettre au lendemain, pour participer à la première journée mondiale de la procrastination ? Car c’est aujourd’hui, jeudi 25 mars.
Ce comportement qui consiste à remettre au lendemain ce qui peut être fait le jour même peut être perçu comme une idée sympathique à bien des égards, mais peut aussi devenir une véritable maladie et difficilement supportable pour soi comme pour son entourage. “Je verrai demain”, “Je ferai ça plus tard”, “On verra ce week end”…
Pour l’écrivain François Weyergans,  “la procrastination c’est une défense immunitaire face à une société extrêmement rude, un moyen positif de se défendre des assauts du monde contemporain.”
On peut trouver quelques ouvrages à l’usage des procrastinateurs chroniques, expliquant comment ne pas culpabiliser, et révélant quelques astuces pour rendre la vie de procrastination plus vivable pour les autres.
Est-ce que cette journée ne doit pas être une occasion de parler de ce mal qui est douloureux pour bien des gens, plutôt qu’une journée à ne rien faire ?
On peut aussi préférer ne rien faire aujourd’hui et tout reporter à demain.

Je n’ai pas mis de photo pour illustrer ce post… Je le ferai demain… peut-être !