Voici un texte écrit par Dany B, professeur d’art plastique, inspiré par sa visite dans mon exposition “Fragments d’un voyage imaginaire”.
Que c’est touchant d’inspirer une plume…
Je la remercie infiniment pour ses mots, sa délicatesse et son regard attentif sur ma peinture.
Bel instant…
Laissez l’agitation, elle restera dehors, suivez Christophe dans son domaine d’exposition.
Découverte de l’installation, un instant de lumière poétique vous enveloppe, mystère ou alchimie des formes et des couleurs agissent.
Vous cherchez une réalité dans le rêve graphique du sujet ? Vous êtes dans son monde.
Y a-t-il des parfums ? Des rites ? Des personnages connus ?
… Situations improbables d’un cocon…
… Ne pas réfléchir mais ressentir…
… Laisser le vent…
Le vert n’est pas acide, c’est un sirop onctueux, le ton est là pour vibrer, jouer la menthe et la fraîcheur. Le rouge pour monter à la tête. Vous vous enivrez de motifs sur soie, velours, taffetas… Le charme agit.
Shéerazade : s’enfoncer avec elle dans la nuit des contes, dans les coussins moelleux chatoyants de fleurs, découvrir ses contours au bord des transparences.
Voici Frida insouciante et sereine évoquant la vie d’une autre Frida tragique, peintre, amoureuse des fleurs, des chants d’oiseaux multicolores.
Vos yeux croisent les regards immenses mais doux malgré le noir profond. Ils ne voient rien de cet univers créé pour eux.
Les mains s’attardent en toute simplicité innocentes et molles. Lignes et rythmes serpentent dans les canapés, les tentures Vermer.
Christophe voyage dans le charme des dépaysements. Le sourire ?
… Bel instant.
Dany B.
Dernier dimanche de janvier
Avant de reprendre la route enneigée
Juste aller voir l’exposition temporaire
Du musée des civilisations
La magie de ce vert écrin
Vert du thé matcha
Et là, ce que ce blog
N’a pas encore réussi à délivrer
Toutes ces textures, ces supports
L’univers sous nos yeux,
Du brillant, du mat, du satiné
Toute une gamme d’inouis détails
Des bruits, du silence ou plus
Comme une feuille du bananier de Bashô
Frangée par le vent
Un bel ensemble d’atmosphères
Ne manquent que l’encens, le thé
Ce sera peut être pour le 19 février
On pense aux tibétains
Dont les blogs ne nous diront
Jamais la violence dont ils sont victimes
Des couples font grincer le parquet
Du pont sur lequel on est ensemble embarqués
Echangent des mots
Partagent leurs sensations
Délient les langues
C’est à qui convaincra l’autre
de sa découverte
La magie d’un dernier dimanche
d’un mois condamné à ranger les couronnes des rois
Pour laisser la place
Aux bugnes et aux carnavals
D’un mois qui se décide enfin à entrer en hiver
à masquer les fleurs de neige,
à stopper les bourgeons fous
Alors qu’ici tout n’est que transparence, luxe
et volupté
PS :
Concours photo : essayer de rendre la richesse
des nuances du tableau de l’affiche sur ce blog
Merci Catherine pour ce très beau texte. Décidément mon travail inspire l’écriture et j’en suis ravi. D’autant plus que c’est inattendu.
Oui, un blog c’est une vitrine et on ne voit vraiment les tableaux qu’en allant les voir “en vrai” sur les murs des galeries ou des musées.
Visite un dernier dimanche de janvier… Peut-être vous verrai-je ce 19 février ? Je ne sais pas s’il y aura de l’encens et du thé…
A bientôt.